Réflexion de Lamennais - Livre 1, chapitre 4
Dieu devant être la dernière fin de nos actions comme de nos désirs, il est nécessaire qu'en agissant nous évitions de nous abandonner aux mouvements précipités de la nature, dont le penchant est de tout rapporter à soi.
Et comme nul ne se connaît lui-même, et ne peut dès lors être son propre guide, la sagesse veut que nous ne hasardions aucune démarche de quelque importance avant d'avoir pris conseil, en esprit de soumission et d'humilité.
Cette juste défiance de soi prévient les chutes et purifie le cœur. Le conseil vous gardera, dit l'Ecriture, et vous retirera de la voie mauvaise.